Retour à la liste d'articles Article du 02/03/2022

Cavaliers 5* by Poney As : Marie Demonte (#5)

« J’ai toujours eu un rêve. J’avais 5 ans et demi, quand, en pleine nuit, Pierre Durand a été sacré champion olympique. J’étais devant la télé avec ma mère qui m’avait réveillée, j’étais très passionnée. Et je lui ai dit c’est ce que je veux faire : je veux aller aux Jeux Olympiques ! ». Du talent, de la persévérance et bien sûr de la passion pour son métier, la rayonnante Marie Demonte nous fait l’honneur de répondre à nos questions dans notre série Cavaliers 5* avec la bonne humeur qui la caractérise.

L’histoire de Marie Demonte – issue d’une famille passionnée par les chevaux (Isabelle Carsalade Demonte, sa mère, élève des Selle Français et Anglo-Arabe au Haras de Montagne) – débute par une jolie anecdote puisque le jour de son baptême, elle reçoit en cadeau une petite ponette Welsh. Grâce à Nuage de Ravignan, la cavalière prend goût à la compétition et participe « aux fêtes équestres à côté de la maison », confie-t-elle.

Marie Demonte et Amazone du Bac - ph. coll. privée
Marie Demonte et Amazone du Bac – ph. coll. privée

Marie s’est fait connaitre sur le circuit Grand Prix Poneys de saut d’obstacles au milieu des années 90. En selle sur sa ponette Connemara Amazone du Bac, rencontrée à l’âge de 10 ans, elle nous raconte ses débuts lors du Grand Prix indoor de Lamorlaye « avec une chute sur le premier tour, mais je me suis accrochée. L’année d’après, j’en ai gagné trois, c’était parti ! Ce circuit Grand Prix comportait à l’époque une dizaine d’étapes, il était très important pour nous, semblable à notre Grand National aujourd’hui. Cela faisait beaucoup de route, c’était un véritable budget. Je me rappelle que l’on vivait tous une belle aventure, dans un esprit familial ». Marie se voit convier au stage fédéral avec Francis Rebel, entraineur national de l’époque, puis est sélectionnée pour son premier CSIP, « à Bourg-en-Bresse si je me rappelle bien. A l’époque, j’essayais de viser les championnats d’Europe bien sûr, je rêvais déjà de médaille ! Le circuit Poney aide, car nous sommes déjà dans la systématique de tout ce que l’on va voir plus tard. Quand on a la chance de pouvoir y participer, c’est toujours un petit plus ».

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