La devise de Cathy Lecomte ? Remplacer le mauvais stress par le plaisir
Publi-rédactionnel
Ne dit-on pas : « La différence entre deux sportifs est celui qui a le mental » ? Optimiser ses chances de réussite, accéder au résultat souhaité et se faire plaisir : la préparation mentale est l’une des clés de la réussite. Passionnée par cette pratique – véritablement développée ces dix dernières années et utilisée par les plus grands sportifs – Cathy Lecomte, ancienne coach de renom de cavaliers de haut niveau, propose ses services de coaching mental aux jeunes cavaliers et sera disponible, en visio, pendant les championnats de France des As, au Mans.
Avec à son actif de nombreux podiums aux championnats de France Poneys – notamment en Grand Prix As Excellence (dont deux médailles d’or) – et plusieurs sélections aux championnats d’Europe, en tant qu’entraineur, Cathy Lecomte peut se targuer d’un formidable palmarès (à lire son interview ici).
La préparation mentale a toujours tenu une place prépondérante dans son mode d’entraînement et tous ses élèves ont eu recours à cette technique.
Aujourd’hui, la sophrologie est devenue le métier de Cathy Lecomte. Elle dispense des séances de préparation mentale et de thérapie pour ceux qui en ont besoin. « Je suis sophrologue, humaniste experte au plus haut niveau en sophrologie, et je fais beaucoup d’énergétique », précise-t-elle.
Cathy, qui a son propre cabinet situé à quelques kilomètres de Fontainebleau, propose ses services aux jeunes cavaliers tournant en compétition, services pouvant être déployés pendant les championnats de France des As Poneys qui se dérouleront du 8 au 11 juillet prochains. Revenons avec elle sur son expérience, les bienfaits de la préparation mentale et son mode de fonctionnement, une pratique développée en distancielle par visio-conférence depuis le confinement avec les cavaliers et les parents.
Cathy, tu as plus de 20 ans d’expérience derrière toi, comment en es-tu venue à proposer des séances de préparation mentale ?
Ma spécialisation dans le coaching mental m’est apparue comme une évidence lorsque j’entraînais des cavaliers et que j’assistais, entre autres, aux stages fédéraux de l’équipe de France Poneys. Lorsqu’on était convié à ces stages, il y avait toujours un atelier de préparation mentale : cet aspect-là m’a toujours profondément intéressé. Bien plus loin encore, lorsque j’ai ouvert mon écurie en 1989 et que j’entraînais mes jeunes cavaliers, j’avais un élève dont la maman était sophrologue. Je lui ai personnellement demandé des conseils afin d’être plus sereine dans mon rôle d’entraîneur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à répercuter ses conseils sur mes propres élèves. En compétition, avant d’entrer en piste, je leur demandais de fermer les yeux : je leur faisais une respiration, une introspection corporelle et ensuite ils entraient en piste. Les résultats étaient très bons, j’étais extrêmement étonnée de voir que cela fonctionnait si bien. Il n’y avait pas cette angoisse de l’erreur de parcours, de la peur : tous les enfants étaient concentrés et se disaient « maintenant je peux ouvrir les yeux et je vais à l’attaque ! ».
Quels sont les bienfaits attendus de la préparation mentale ?
Ils sont multiples. Je m’attarderai sur ces fondamentaux :
– La confiance en soi
– Le sentiment de liberté, dans le sens « se libérer dans le corps »
– Une vraie connexion avec son cheval
– Avoir plus de capacité à se concentrer sur une seule chose à la fois
– La possibilité de considérer qu’on a le droit à l’erreur car l’équitation est un sport de couple
– Se libérer du regard des autres
Quand le cavalier stresse par exemple, il contracte son corps, et indéniablement au bout de son corps il y a les rênes, et au bout des rênes, il y a la bouche du cheval, puis la propulsion… Quand le cavalier n’est pas connecté avec lui-même, qu’il n’est pas libre de ses mouvements, pas relâché avec un esprit clair, son cheval ne pourra pas comprendre ce qu’il lui demande.
Les sportifs de haut niveau qui ont l’habitude de la préparation mentale ont les outils et peuvent rapidement se mettre dans un état d’esprit adéquat, dans une bulle, le moment venu. Comment ça se passe avec ceux qui n’ont pas l’habitude ?
Pour ceux qui n’ont pas cette habitude, le fait de pouvoir appliquer la notion du moment présent « ici et maintenant » est une vraie libération. Il y a la liberté de se dire « je veux qu’on me laisse tranquille », « ce que vient de me dire cette personne-là, je l’évacue de ma tête », il y a tout un tas de choses qui s’apprennent. Je suis sûre qu’en une séance, on peut déjà mettre en place un panel d’outils.
Pour l’enfant qui a l’habitude et qui sait où placer le doute – car contrairement à ce que l’on pense, le doute n’est pas que négatif, le doute est quelque chose qui fait avancer – lorsqu’il arrive sur le terrain, il a déjà tout mis en place mentalement pour ne penser ensuite qu’à son objectif.
Quel mode de fonctionnement proposes-tu aux cavaliers qui souhaiteraient faire appel à toi, notamment pendant les championnats de France des As ? Quel temps conseilles-tu pour la première séance, puis la seconde ; bref comment procèdes-tu ?
Je fonctionne énormément en visio, une technique découverte pendant le confinement et pour laquelle j’ai de supers résultats.
Avant la compétition, je souhaite connaitre le cavalier et/ou ses parents. Je propose une séance individuelle d’une heure. Il y a un vrai dialogue entre nous qui s’instaure.
Pendant les championnats de France ou une autre compétition, la séance dure 20 minutes et peut se réaliser avant ou après la reconnaissance (selon l’ordre de départ bien sûr). Si l’enfant fait la reconnaissance et qu’il ne passe pas tout de suite, il peut me la raconter, se recentrer sur les priorités, sur ce qu’a dit son coach.
Je suis persuadé que l’équitation est le seul sport où la sensibilité est un atout. Comprendre et ressentir l’autre… Le cavalier doit être connecté car il fait sa reconnaissance en moins de dix minutes et son parcours en moins d’une minute. C’est extrêmement rapide. La reconnaissance du parcours permet de visualiser ce qui devrait se passer dans le meilleur des cas, dans le cas parfait… Et pourtant, le parcours parfait n’existe jamais, même pour les supers cavaliers. Il doit donc aussi savoir improviser en piste, avoir du « sentiment ». La notion de couple joue un rôle primordial. Cavalier et cheval doivent être en forme. Le cavalier doit être en osmose avec son cheval tout en se sentant très affirmé dans son corps et son esprit, être sûr de ce qu’il fait, avec son cheval et pas contre lui. Dans un cas, on a de la fluidité, dans l’autre cas, de l’agitation.
Cathy Lecomte
Sophrologue
06 18 45 05 46
cathylecomte.sophro@gmail.com
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