Retour à la liste d'articles Article du 03/05/2016
CSO

On se rappellera de Choupette IV…

Choupette IV est née en 1990, en Normandie, chez Robert Leroux. Elle avait la particularité d’être une fille de l’excellent Anglo-Arabe Hadj A, qui a peu mais très bien produit – en poney nous pouvons citer les performers en GP de CSO Tzigane du Marais, Velours, l’européenne Caline de la Ferme -, et de Minette, par le New-Forest Inch’allah. Minette, mère de 9 produits, était aussi celle de Vivette (IPO 126/97). Engagée jusqu’en B2/C1 chevaux à la fin des années 90, la très belle Choupette se classa 6e des sélectifs championnats de France D1 Elite en 1999, sous la selle de Mathieu Laveau. Avec ce cavalier aujourd’hui professionnel, Choupette fut du reste gratifiée de deux excellents indices : un IPO de 142 en 2000 et un ISO de 133 en 2003. Elle passa ensuite sous la selle d’Isabelle le Floch.

Choupette IV et Mathieu Laveau, dans la finale des championnats de France D1 Elite de 1999. Le couple décrochera la 6e place - ph. Pauline Bernuchon
Choupette IV et Mathieu Laveau, dans la finale des championnats de France D1 Elite de 1999. Le couple décrochera la 6e place – ph. Pauline Bernuchon

Choupette IV a ensuite donné naissance à 4 produits. Après Octidi du Parc (Damiro L, Kwpn) née en 2002 chez Mathieu, elle s’installera après sa carrière sportive au Petit Haras d’Aven de Céline Guillou. Elle y laissera Valdo d’Aven (Kantje’s Ronaldo SL, Nf), gratifié d’un IPO de 137 en 2015 après plusieurs victoires en As Poney 2, sa propre sœur Black Pearl d’Aven et Ell Boy d’Aven (Balrog d’Aven), nés respectivement en 2009, 2011 et 2014.
Céline Guillou confiera : « c’était une vraie championne que j’ai eu la chance d’avoir a l’élevage grâce a Isabelle le Floch, sa dernière cavalière et propriétaire. J’ai acheté Choup’ a Isabelle quand elle a décidé de lui faire arrêter les concours a l’âge de 18 ans. C’était une jument très gentille, un peu anxieuse mais avec un tempérament de guerrière, toujours disponible. Je l’ai confiée pour un dernier poulain car je venais d’accoucher et ne pouvais pas la faire saillir ; elle devait ensuite y rester en retraite. Malheureusement, le sort en a décidé autrement… Pleine, à terme de Cordo H, elle a fait une rupture des ligaments abdominaux ce qui est très rare. Malgré les bons soins prodigués, il n’y avait plus rien à faire si ce n’est lui permettre de partir dignement dans des conditions descentes… Je me dis qu’elle aura profité d’une certaine forme de retraite après sa carrière sportive en tant que poulinière, en ayant tranquillement élevé 3 poulains en 7 ans à la maison ».

Black Pearl d’Aven pourra prolonger sa mémoire au Petit Haras d’Aven. A n’en pas douter, « sa génétique fera sûrement parler d’elle ! ».

Pauline Bernuchon