Interview de Ninon Castex qui a réussi à signer six victoires consécutives en Grand Prix avec l’étalon d’André Magdelaine, Quabar des Monceaux, avant de décrocher une belle 2e place dans le Grand Prix du CSIP de Barbizon le dernier week-end de mars.
Quel est ton état d’esprit du moment ?
« Très contente de mon poney et confiante pour la suite, c’est à dire le CSIOP de Fontainebleau. J’espère que cela va continuer ainsi« .
Quelles sont tes victoires hivernales les plus marquantes ?
« Equita’Lyon et Bordeaux ! Ce sont deux concours que je ne pourrais plus refaire par la suite car je serais trop âgée (Ninon a 16 ans cette année, ndlr). Nous avons couru le barrage à chaque fois, c’est toujours sympa !« .
Sens-tu une différence entre le Quabar de 2013 et celui d’aujourd’hui, à cette même période ?
« Je suis encore plus en confiance avec lui, nous formons un vrai couple. Il est en pleine forme et nous sommes plus affutés tous les deux« .
Comment vas-tu préparer la suite de la saison ?
« De la même façon que l’année dernière, c’est à dire un concours tous les quinze jours, pas plus. Avant Barbizon, Quabar a été mis un peu en vacances et il a vu l’ostéopathe. Le prochain grand rendez-vous va être le BIP (CSIOP de France). Je ne sais pas encore si nous nous rendrons au CSIOP de Wierden ou à celui d’Hagen comme l’an passé, ou bien les deux… Le calendrier reste à définir. Quabar fera sans doute une petite pose avant les championnats de France« .
Quel est ton objectif à Millstreet ?
« Avoir une médaille cette fois ! On y était presque l’année dernière, j’espère que l’on réussira cet été ! »
Quel pourrait être ton avenir équestre après l’échéance européenne ?
« Je pense continuer les concours poneys la saison prochaine, même si je ne pourrais plus faire les internationaux, il faut en profiter. Ensuite, je pense m’orienter vers une filière scientifique et je ne sais pas si je pourrais continuer à monter à cheval… du moins à haut niveau. J’espère garder Quabar encore quelques années. Si c’est le cas, nous nous essaierons aux épreuves chevaux. Je ne me vois pas me séparer de lui après 4 ans de complicité… Ce n’est pas une perspective pour moi que de le voir partir ».
|
|
|
Propos recueillis par Pauline Bernuchon
