Retour à la liste d'articles Article du 23/11/2017

Jade Fleur Calaque : « j’espère me venger de ma faute en trop aux championnats d’Europe ! »

Seule cavalière française ayant réellement couru l’édition 2017 du circuit FEI PJT, Jade Fleur Calaque s’est qualifiée pour la finale de Malines, notamment grâce à sa quatrième place à Stuttgart. Bilan de ces derniers concours et ambitions pour la finale belge, elle se confie à Poney As !

Jade Fleur Calaque ghost Rider FEI PJT Poney As
Engégés à Vérone, Lyon et Stuttgart, Jade Fleur Calaque et Ghost Rider sont qualifiés pour la finale du FEI PJT 2017 – ph. Camille Kirmann

Poney As : une quatrième place à Stuttgart te permet d’aborder la finale en tant que septième qualifiée, comment s’est passé ce dernier week-end ?
Jade Fleur Calaque : mon week-end s’est très bien déroulé, Paddy a été une fois de plus formidable, même si légèrement crispé le premier jour, il a enchaîné les sans-faute ! Ayant couru 3 étapes du circuit, je peux dire que les parcours du premier jour sont vraiment faits pour mettre les couples à l’aise… en revanche, les Grand Prix se montent avec beaucoup plus de technique et de présence, mais sans pousser les poneys à la faute.

PA : tu seras évidemment de la partie en fin d’année à Malines ?
JFC : effectivement, étant, 7e au classement « Coupe du monde Poney », Paddy et moi aurons la chance de nous rendre à la finale à Malines avec pour objectif, un podium : j’espère me venger de ma faute en trop aux championnats d’Europe, qui m’a coûté la médaille de bronze…

PA : Vérone, Lyon et Stuttgart, tu étais présente sur 3 des 5 étapes qualificatives, quel est ton ressenti sur ce circuit ?
JFC : ce circuit, voulu entre autres par Mr Peter Bollen, est vraiment une chance, pour nous cavaliers poneys, de pouvoir côtoyer au plus près nos aînés. Il n’y a que du positif, il faut simplement que tous les organisateurs permettent aux poneys de trouver leurs place parmi les plus grands. J’ai eu la chance de rencontrer la famille Bollen : Marijke et Peter, qui m’ont coachée (en l’absence d’Éric Muhr pris par des TDA) à Vérone et à Stuttgart !

PA : la concurrence était rude, parmi les meilleurs couples d’Europe…
JFC : pour ce qui est de la concurrence, oui, nous avons à faire à l’élite du sport poney, la plupart des cavaliers ont au moins un championnat d’Europe à leur actif et beaucoup d’expérience… Je pense surtout au team irlandais et dirais qu’ils se démarquent par le plaisir qu’ils ont à aller vite et prendre des risques, c’est cela qui les rends si imbattables !